Accorda refuse de baisser les bras |
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11.09.2003, «Nous avons plus de 9 millions de francs de liquidités.» L'assurance maladie Accorda va recourir contre la décision de lui retirer son autorisation d'exercer. Une étude d'avocats genevoise est en train d'élaborer ce recours. Nagib Sarraf, le président d'Accorda, n'entend pas baisser les bras. Et il se pose même de sérieuses questions.
Directeur en question
A ses yeux, l'attitude de cet ancien directeur serait en partie responsable des difficultés rencontrées par l'assurance. «Il ne parvenait pas à produire des comptes qui tiennent la route. A chaque demande de précision, nous recevions des chiffres différents», explique le pharmacien de Lausanne.
Le conseil d'administration, formé de représentants des médecins, des pharmaciens, des cliniques privées et des autres professions de la santé, décidait le 11 novembre dernier de mener un contrôle de la situation financière. Deux jours plus tard, ce directeur partait en congé maladie. Un premier audit fut mené par leur organe de révision, Refisco, sans répondre à toutes les attentes des administrateurs. Dès lors, ce mandat a été résilié le 3 mars 2003. Puis un appel d'offres a débouché sur la nomination d'Ernst & Young pour un audit approfondi.
Cette vaste tâche a révélé une situation organisationnelle désastreuse. La mauvaise organisation a laissé le champ libre aux malversations qui ont été commises par un cadre appartenant à l'équipe de direction. Ce n'est finalement que le 11 juin dernier que cet audit achevé, les comptes et le bilan 2002 ont pu être présentés à l'Office des assurances sociales.
Requérants visés
Nagib Sarraf ne nie pas qu'Accorda ait rencontré de «graves dysfonctionnements de gestion», mais il rappelle que le directeur d'alors avait participé à un appel d'offres de l'Hospice Général qui a débouché sur une prise en charge d'environ 4500 requérants d'asile. Ce ne serait qu'à la mijuin 2003, que le Conseil d'administration aurait appris l'existence de cet appel d'offres et la proposition faite par la direction d'Accorda. «Nous avons été tenus tout au long de l'année 2002 et même les premiers mois de 2003 dans l'ignorance des résultats catastrophiques que nous encourions, ce qui nous a privés de nous adresser à temps à l'Hospice Général pour limiter les dégâts. Au-delà de la garantie de déficit consentie par l'Hospice de 2,5 millions, la perte occasionnée par les prestations de soins en 2002 s'est élevée à 2,9 millions de francs et l'ensemble des pertes englobant les réserves légales et les frais administratifs à plus de 5 millions», relève le président d'Accorda.
Cela étant, l'assurance a toujours honoré ses obligations financières. Le plan de trésorerie établi par Ernst & Young montre qu'Accorda est solvable. «A fin août, nous disposons de plus de 9 millions de francs de liquidités», ajoute Nagib Sarraf.
Über Accorda Krankenversicherung:
Accorda ist nicht Mitglied von Santésuisse (Branchenverband der schweizerischen Krankenversicherer im Bereich der sozialen Krankenversicherung).
ab 1. Juli 2004 bei CSS Versicherung
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